lundi 19 avril 2010

MERCI!

Merci pour les bons moments passés ensembles, pour les joies et les fous rires, pour la créativité et l'imagination fertile, pour la curiosité incessante, pour la confiance et la générosité!
À bientôt et bonne route!
Diane

Représentation de la pièce de théâtre













Pour terminer en beauté: BOWLING!!!!!!













MANIFESTATION contre l'abolition des cours de français écrit pour les nouveaux arrivants







dimanche 11 avril 2010

Critique d'un roman québécois par Mariana

« Ça nous apprend (…) que l'enfance n'est pas innocente.
C'est à l'intérieur du foyer que naissent les grandes violences. (…)
Les drames sont plus terribles encore dans les coeurs.
Ça commence très tôt, chez soi, ce désir malsain de meurtrir l'autre.
On commence par torturer son frère. (…) »
Commentaire de Marie-Claire Blais sur le film La Belle Bête, inspiré de son roman, 2007.


Sur l’auteur :
Marie-Claire Blais est née à Québec en 1939. Elle peut être considérée l’un des écrivains le plus célébrés de sa génération. Polyvalente, elle a écrit et publié une vingtaine de romans, des pièces de théâtre, des recueils de poésie, etc.
À l’âge de 20 ans, elle publie son premier roman La Belle Bête (1959).


Résumé de La belle bête :
L’histoire raconte une relation familiale dominée par la jalousie, la vengeance et la cruauté : Isabelle-Marie est une jeune-fille de quinze ans qui mène une vie isolée et amère. Elle ne supporte pas l’idée que son frère, Patrice, soit le préféré de leur mère, Louise. Toutefois, la raison du comportement de Louise est claire : Patrice est très beau et Isabelle-Marie et très laide.
Cependant, de l’avis d’Isabelle-Marie, Patrice n’est qu’une « belle bête » : le garçon vit entouré par l'adulation de sa mère, il ne démontre aucun intérêt intellectuel, ni des habiletés dans ce domaine. Ses activités se résument à monter des chevaux et aller se promener dans le bois de la ferme. Il va jusqu’au lac où il regarde son visage reflété sur l’eau. Louise, pour sa part, est une dame vaniteuse et complètement futile : « une poupée insignifiante, vide, soucieuse à l'excès de son corps mince. » Elle n’arrive jamais à aimer sa fille simplement à cause de la laideur de celle-là.
Ils habitent dans un village, où ils ont hérité d’une petite ferme lors de la mort de leur père et mari. Un jour, Louise part à la ville afin de régler une affaire quelconque. À ce moment-là, Isabelle-Marie se voit toute « propriétaire du destin » de « sa belle bête » (et frère). Elle le prive de manger du pain et Patrice, qui n’a jamais eu le besoin de se battre pour quoi que ce soit, tombe malade, affamé. Les sentiments d’Isabelle-Marie sont embrouillés : dans un premier moment, elle se sent vengée parce que Patrice est devenu de plus en plus laid, mais quand il commence à avoir des hallucinations et quesa maladie devient plus sérieuse, elle lui donne des soins amoureux, avec remords.
Les sentiments de vengeance et cruauté sont répandus partout lorsque Louise est revenue à la ferme accompagnée par Lanz, un dandy qui l’épousera. Patrice éprouve donc le même sentiment de jalousie que sa sœur a toujours eu envers lui. Louise est constamment accompagnée par Lanz et celui-ci, en sachant que Patrice est le « bijou précieux » de Louise, fait attention aux sentiments du garçon. Il évite à tout moment la présence de Patrice et se garde ainsi le privilège d’avoir Louise pour lui seul. Patrice devient de plus en plus tourmenté par la situation et sans savoir jouer avec sa raison, finit par attaquer et tuer Lanz avec son cheval.
Parallèlement, Isabelle-Marie rencontre Michael : un jeune homme aveugle qui « sent » qu’Isabelle-Marie est « la plus belle d’entre toutes ». Sans avoir jamais été si soignée et aimée, la jeune fille embarque dans l’imagination de l’aveugle : ils se marient et Isabelle-Marie enfante d'une fille, Anne, aussi laide qu’elle. Michael, qui a promis à Isabelle-Marie « qu’il la verra si belle bientôt », se lève un jour en voyant tout. Quand il regarde sa femme laide comme il ne l’avait jamais imaginée, Isabelle-Marie est expulsée de leur maison avec l’enfant.
Elle retourne dans sa famille et les sentiments d’injustice et de rage envers Patrice et sa mère s’aggravent. Elle convainc Patrice à mettre son visage immaculé dans l’eau bouillante et il devient éternellement défiguré. Louise ne peut plus supporter que son « grand » soit transformé en la figure de cette bête. Elle place Patrice dans un asile d'aliénés. Elle découvre également un cancer dans sa joue et son visage, si précieux pour elle, porte désormais un bandage et du pus coule de sa joue.
Isabelle-Marie, qui a été dénoncée pour son crime contre Patrice par sa fille, est expulsée aussi de la ferme. De toute façon, Louise ne veut pas garder l’enfant, si laide, si répugnante et Anne devient une nouvelle lecture de ce qu'a été sa propre mère face aux valeurs de sa grand-mère.
Finalement, Isabelle-Marie est revient pour « finir avec tout et tous » et elle brûle les champs de blé de la ferme. Louise, en regardant une telle catastrophe, décide de se jeter aux flammes. Patrice, qui s'était échappé de l’asile, arrive à temps pour voir tout brûlant. Sans rien comprendre, il court aux bois comme toujours. Quand il arrive au lac, il essaie de trouver son visage parfait reflété dans l’eau, mais il ne le trouve pas, il voit seulement une figure déformée. Il s’approche encore plus de l’eau et finit par tomber dans le lac, où on dirait qu’il s’est noyé, comme dans le mythe de Narcisse.


Analyse critique :
Il s’agit d’un roman adolescent, vu que plusieurs éléments de cette phase de la vie se retrouvent dans l’œuvre : l’insécurité, la préoccupation excessive avec les apparences, les sentiments des autres envers soi, la jalousie, les jeux sentimentaux. On retrouve aussi des éléments d’un conte de fées (pour des adultes) : l’espace-temps est flou, le caractère de chaque personnage est figé dans son rôle, le manichéisme est employé pour bien contraster le bien du mal, il y a presque une morale à la fin, etc. Finalement, le roman traite d'un triangle amoureux malsain qui existe entre la mère, le fils et la fille.
L’histoire réussit à entraîner des sensations inquiétantes aux lecteurs parce que l’auteure a bien dessiné la trame et ses personnages : Patrice, tellement bête qu’il devient beau (et vice-versa) ; Isabelle-Marie, tellement amère qu’elle devient laide (et vice-versa) ; Louise, tellement présomptueuse qu’elle devient futile (et vice-versa). Chacun contribue à l’histoire de façon équilibrée, avec la force de son personnage.
Du point de vue de la forme, on dirait qu’il s’agit d’une écriture sèche, en fonction d’une histoire sombre et cruelle. Personnellement, j’identifie un peu du jeune auteur dans l’histoire. Il est possible que Marie-Claire Blais, à l’âge de vingt ans, ait eu elle-même des difficultés à assimiler les enjeux couramment présents dans les relations humaines, surtout pendant la jeunesse.

Critique d'un roman québécois par Rusiana

Maman Last Call (1995)

C'est un roman de Nathalie Petrowski, une québécoise d'origine russe, qui est née à Paris en 1954. Elle a déménagé à Montréal quand elle avait cinq ans. Aujourd'hui, elle est journaliste et critique à La Presse, Montréal. Elle a un enfant.

"Maman Last Call" a été écrit en 1995 et est devenu un film de François Bouvier en 2005. Il met en vedette Sophie Lorain qui joue Alice Malenfant et Patrick Huard qui joue Louis Saint-Amant. L'histoire du film est un peu différente du livre. Il termine lorsqu' Alice accouche d'un petit garçon et retourne au travail, alors que le livre continue jusqu'à sa deuxième grossesse.

Le livre qui a un ton humoristique est mi-fiction mi-biographie. Il raconte l'histoire d'une femme de 37 ans qui devient enceinte sans l'avoir désiré (comme l'auteure). Il a our sujet le "baby boom", l'esclavage de la maternité et l'avortement. Le livre se déroule à Montréal dans les années quatre-vingt-dix. Dans le film, il a le quartier chinois, Palais de Congrès, etc.

Les personnages principaux sont:
- Nathalie Petrowski, la mère : un caractère coloré, féministe, intelligente, fumeuse, buveur et une femme de carrière.
- le père : un annonceur dans une émission de radio.
- le bébé : aussi le rejeton, le fiston.
- la grande-mère et aussi les grands-parents : huit grands-parents au total.
- Oriana Falacci : une écrivain Italienne que a écrit "Lettre à un enfant jamais né"

Ma critique: j'aime beaucoup ce livre!

Mes impressions :
Comme c'est un récit à la première personne, pour moi, c'est plus intéressant parce que je peux comprendre plus profondément ses émotions. Aussi, étant donné que je suis enceinte, ça me donne plus de joie à le lire. Ce livre est vraiment drôle, comique, amusant et bidonnant pour toutes les femmes et les hommes également.

Le style d'écriture :
L'auteur écrit avec un ton humoristique, franc et direct dans un langage courant en utilisant beaucoup d'expressions québécoises. Elle fait les monologues avec un sens de l'humour farfelu.


Résumé
1. Vous êtes enceinte! Elle est finalement tombée enceinte à l'âge de trente-sept ans. Mais, elle refuse de l'admettre.
2. Elle annonce à son chum seulement en gardant le secret à tout le monde. Il est heureux mais pas elle.
3. Elle pense à l'avortement, mais elle change d'idée. Le père est sorti le jour même pour acheter un sac de couches pour célébrer.
4. Elle est dans son déni pendant sa grossesse car elle ne pense pas qu'elle est une bonne personne ou bien une mère.
5. Elle est toujours en état du déni jusqu'à ce que bébé tombe malade pendant ses vacances aux États-Unis.
6. Elle change beaucoup à la naissance de son fils et elle retourne au travail après un an.
7. Elle trouve la joie d'être une mère
8. Finalement, elle se retrouve enceinte encore une fois.

Critique d'un roman québécois par Leonardo

Gil Courtemanche a écrit Un Dimanche à la piscine à Kigali. Ce roman nous raconte les histoires de quelques Rwandais en 1994.

À cette époque-là, le Rwanda a connu le soulèvement de l'ethnie hutu contre les tutsis. Un groupe paramilitaire, les interhamwes, a perpétré les assassinats d'à peu près un million de personnes. Les membres de ce groupe, qui était soutenu par le gouvernement, n'avaient pas d'expérience de combat. En effet, la tuerie aurait pu être évitée par les puissances militaires de l'Occident. La France et la Belgique ont envoyé des forces pour garantir la sortie de ses expatriés, mais ces pays n'ont pas pris parti. De la même façon, l'ONU n'a rien fait (Roméo Dallaire, le commandant des casques-bleus, n'avait ni l'autorisation, ni les ressources pour s'opposer aux tueurs ; il a aussi écrit un livre sur ses mésaventures).

Le personnage central s'appelle Bernard Valcourt. C'est un journaliste québécois qui réside à Kigali et qui a quelques amis. Plusieurs chapîtres du livre sont centrés sur eux. D'autres racontent des événements, comme le mariage de Valcourt, ou son retour à Kigali après le génocide.

Les destins des amis de Valcourt sont souvent tragiques. Ils sont des victimes du nettoyage éthnique ou du sida. Mèthode, séropositif, meurt à l'hotel des Mille-Collines, où Valcourt habite. Cyprien, hutu, est tué avec sa femme devant une barrière interhamwe. Valcourt adopte sa fille. Gentille, qui devient épouse de Valcourt, est arrêtée lors de leur fuite de Kigali. Elle, défigurée, survit au massacre pour succomber, après quelques mois, à la pneumonie.

L'auteur met un fort accent sur la négligence et la mauvaise foi des étrangers qui y habitaient. Le texte est aussi plein de descriptions d'actes de violence et de la situation de misère du pays.

Mis à part les paragraphes qui décrivent les beaux paysages africains et les bons moments que Valcourt et ses amis partagent, le roman est un récit des horreurs que les hommes peuvent faire à eux mêmes. Il est comme les monuments à l'Holocauste. Il est là pour nous y faire penser.

Critique d'un roman québécois par Juan Felipe

Quand on m´a demandé à lire un roman québécois, j´ai été enthousiasmé. Sur place, à la Grande Bibliothèque, j´étais obnubilé par un livre de Maud Thomas, qui essaie d´attirer avec un design très suggestif sur la couverture, et un titre qui par lui-même, peut ou bien raconter une histoire ou bien ne signifier rien de tout : Sexstory. D´abord, je vous confesse qu´un des sujets qui est toujours un mystère pour moi depuis mon arrivée au Québec comme nouvel immigrant, est la façon dont l´homme s´approche de la femme avec une intention sexuelle. C´est- à –dire, la courtise. Alors, j´ai pris cette nouvelle avec l´espoir de connaître plus ma nouvelle culture à travers des expériences d´une jeune femme à propos de son développement hormonal et sexuel.
Pour mieux me comprendre, il faut savoir que je suis quelqu´un qui vient de l´Amérique Latine, et qui occupe la plupart de son temps à regarder les comportements de l´être humain et ses relations avec l´environnement et avec les autres. En effet, selon mon point de vue, je peux vous dire que le phénomène de drague là bas est tristement un acte déjà mécanisé par la société, et surtout par le mâle, qui joue un rôle important. On est même connu comme les « latin-lovers » : une espèce de menteurs qui vont créer un monde fictif à la mesure des rêves de la victime, la femme.
Dans un milieu « machiste » comme l'endroit où je suis né, on apprend que c´est l´homme qui décide qui sera sa femme. Il va être responsable de l´attirer vers lui. Son arme : ses charmes. La vérité : une absurde capacité de découvrir les besoins (désirs, trous affectifs, manques, rêves) de la pauvre naïve, et curieusement, lui, le « prince charmant », va s´offrir pour les en couvrir. Les femmes vont être aveuglées par un bouquet des mensonges et même vont remercier Dieu pour leur avoir envoyé un tel paquet. –Oui, je suis un mec. Oui, je suis conscient de tout ce que je vous dis. Oui, on pourrait dire que je suis un peu féministe. Mais ca, c´est une histoire de divorce, de mensonge, ayant grandi parmi trois femmes, etc., que je ne vais pas raconter.- Pour résumer, on peut dire que l´homme va s´appuyer sur les insécurités de la femme comme stratège de rapprochement, et un besoin de dépendance crée par le prédateur. Même si la femelle résiste, il n´arrêtera pas jusqu´à qu´elle cède. Méthode : l’habitude. À la fin, après quelques années à être ensemble, sûrement la femme va se demander qu´est-ce qu´elle fait avec lui, car elle s´est rendue compte que celui avec qui elle s´est mariée n´est plus là. Et toutes les promesses, les jolis mots, et les images de prince charmant étaient des mensonges pour la captiver.
Dans une semaine entière de formation sur la culture québécoise, j´ai appris que les rôles des individus dans cette province est totalement différent de ceux auxquels j´étais habitué. On est dans une société féministe et individualiste. L´égalité des genres est établi. En fait, j´avais perçu le nouveau phénomène (pour moi), et une question n´a pas cessé de tourner dans ma tête : Comment font les mecs, pour draguer (courtiser, fleureter, flirter, CRUISER) les filles ? Les rôles de genres sont dans une égalité des conditions, alors qui est le responsable de s´approcher et proposer le début d´une relation affective (ou bien sexuelle) ? Où, quand, quoi dire, etc., ce sont des énigmes qui restent encore dans ma tête.
Quant à la nouvelle de Mme. Thomas, une femme dans la mi-trentaine qui a quitté son travail comme esthéticienne pour se consacrer à l´écriture selon-elle « érotique », je peux vous assurer avec regret que le livre n´a rien à voir avec ce que j´avais imaginé. Apparemment, c´était une invitation au monde de la sensualité à travers les expériences d´une femme, mais au contraire, j´ai trouvé une simple narration pornographique. Des histoires quotidiennes d’une fille qui baise presque chaque jour avec de nouveaux individus. La description de chaque scène et acte est précisée avec détails. La seule chose qui change va être l´espace (un garage, un camp d´été, chez un inconnu, chez le gynécologue, chez le beau-frère, chez ses parents, une chambre de joueurs, chez sa tante, une construction, etc.) et le partenaire (un mécanicien, un scout, un inconnu, le docteur, l´homme de sa sœur, l´instructeur de ski, etc.). Je dois vous confesser, une fois j´ai été surpris, elle a varié : ménage à trois.
Questions suivantes : pourquoi est-ce que vous n´avez pas changé de livre? Pour le défi de finir ce que je commence. Est-ce que vous avez trouvé des réponses par rapport à vos questions sur la façon de socialiser les gens? je n´espère pas.
Comme mon « père » a dit un jour : Je vous laisse… Merci.

Critique d'un roman québécois par Caio

'Agaguk', le sixième livre de l'auteur Yves Thériault, a été publié en 1958 et traduit en 7 langues. Le livre est reconnu comme un grand succès de cet écrivain et a aussi gagné un prix au Québec. En 1992 un film basé sur le livre a été produit (avec le titre anglais: "Shadow of the Wolf").

Connaître les habitudes des Inuit et comment ils vivent c'était mon intérêt en lisant ce livre. Je voulais lire un essai ou un livre sur le peuple Amérindien ou les Irlandais: je trouve que les immigrants connaissent surtout l'histoire des anglais et sûrement des français, cependant ces deux grands groupes de gens ont une grande influence sur ce qu'est le Québec, ce n'est pas vraiment connu par les nouveaux arrivants.

La façon d'écrire de M. Thériault est très simple et intéressante, elle prend l'attention du lecteur. L'utilisation du passé simple m'a dérangé un peu car je ne connais pas bien cette structure verbale, pourtant je crois que c'est normal que tout écrivain francophone les utilise. Au commencement du livre l'auteur indique que les habitudes des Inuit décrits dans le livre étaient comme dans les années 40, et j'ai trouvé très intéressant de connaître un peu le respect qu'ils ont pour la nature et l'hiver. C'était une question de survie tout le temps, et spécialement pour Agaguk, réussir comme père et mari étant donné qu'il était loin de sa tribu, seul avec Iriook et Tayatout. La bataille personnelle contre le Loup Blanc et la chasse à phoque ont été vraiment agréable à lire. La partie où se déroule l'histoire de Henderson dans la tribu est intéressante aussi, mais j'étais un peu déçu avec la façon de se conduire des Inuit, la manière dont ils ont traité Henderson et Scott. Je comprends que pour eux, la loi du Blanc a été imposée, et qu'il y avait de l'injustice par exemple quand ils voulaient échanger les peaux pour d'autres choses... mais j'ai fini le livre un peu déçu avec les Inuit. Peut-être que ce comportement est le même qu'avaient les Indiens du Brésil à l'époque de la colonisation, ou des Aborigènes australiens quand les premiers Anglais sont arrivés en Océanie... cependant, j'attendais, je ne sais pas exactement pourquoi, un type de réponse différente des Amérindiens.

On prépare une pièce de théâtre!







Visite au musée par Mercedes




"Le repos" est une œuvre peinte dans les années 1860. C’est une œuvre d'art créée par Paul Peel.
Avec cette œuvre d'art, Paul Peel a commencé un nouveau style « la dénudation » de quelques parties du corps, comme un symbole de pureté. La mixture des couleurs et la perfection du corps font que la peinture transmet une image propre.
Ce tableau est représente une jolie femme en plein repos dans son lit. Elle semble inoffensive en dormant si profondément.
« Le repos » est plus qu’une œuvre d’art c’est une ouverture à la manière de penser dans les années 1860.

Visite au Musée par Amar



C'est une sculpture de trois singes dont un est colossal et les autres sont très minces ou bien osseux. Ces deux singes attaquent le colossal qui est étendu par terre et les deux autres sont sur lui. Un de ces deux singes l'étrangle avec les deux mains en saisissant sévèrement son cou, de plus ses pattes saisissent son ventre comme les mains de l' être humain quand elles tiennent les choses, car les pattes de singes ressemblent beaucoup à leurs mains du côté des doigts, c' est à dire les orteils du singe sont comme ses doigts. Le singe étranglé ouvre sa bouche en sortant sa langue en dehors de sa bouche à cause de la sévérité de l' étranglement. Le troisième singe saisit le ventre du colossal avec ses mains en essayant de le mordre. Cette sculpture représente le conflit pour survivre. Lorsque des animaux de même espèce commencent à manger ou à se dévorer l'un l'autre à cause du manque de nourriture. C'est une image de la jungle.

Amar

lundi 29 mars 2010

Visite au MBAM par Mariana



Un nouveau regard

Le peintre Marc-Aurèle Fortin est né à la fin du dix-neuvième siècle à Sainte-Rose, un quartier au nord de Laval, mais pour moi, il est né la semaine dernière, lors de ma visite au Musée de Beaux arts de Montréal. Soit à cause de mon expérience professionnelle jusqu’aujourd’hui, soit grâce à quelque chose de plus transcendantal, à chaque fois que je me trouve dans un musée d’art, je sens que la vie vaut la peine d’être vécue. Donc, la décision d’écrire sur une seule œuvre d’art qui m’a touchée n’avait rien de facile. Parmi les plus de 30,000 pièces, qui débordaient de beauté à mes yeux, j’ai dû n’en choisir qu’une à vous décrire.
Finalement, après presque deux heures de visite, d’escaliers, de pavillons, je me suis retrouvée dans la salle des peintres canadiens. Pourquoi ne pas dédier ce texte à eux, me suis-je demandée, cela aurait du sens, me suis-je confirmée. En même temps, je ne voulais pas que la décision soit fondée sur le seul fait de rendre hommage au Canada ou au Québec, étant moi-même une immigrante ici. Je voulais que quelqu’un mérite les heures et l’effort que je lui dédie maintenant. Alors que je pensais à toutes les conditions pour choisir quelqu’un, j’ai vu des scènes colorées, des mouvements fluides et consistants en même temps, des coups de pinceau précis, de l’encre épaisse dans les toiles : un festin de beauté, d’expression et de sentiment. J’ai aussi reconnu les paysages québécois qui m’ont accueilli il y a une demie-année : l’automne et l’hiver ; ainsi que les paysages que j’attends anxieusement : le printemps et l’été. Quelques titres d’oeuvres pour vous situer : Commencement d’orage sur Hochelaga et Grands ormes à Sainte-Rose : une nuit d’hiver et un jour d’été.
Les nuits de décembre, représentées sur les toiles de M. Fortin, ont un ciel psychédélique, d’un revêtement velouté et les arbres de l’été dans les coins de Montréal, vivants dans son œuvre, me font rêver. Je m’excuse de ne pas pouvoir choisir une seule œuvre de M. Fortin. Ce défi, je ne l’ai pas relevé.

dimanche 28 mars 2010

Visite au MBAM par Pia



Le Musée des Beaux Arts de Montréal a été fondé en 1860. Le musée montre les oeuvres des artistes d’hier et d’aujourd’hui du monde entier. Dans le musée, il a plusieurs collections qui comprennent des peintures, des sculptures, des œuvres graphiques, des photographies et des objets décoratifs. Moi, j’ai trouvé les tableaux de Monet et Picasso très intéressants. Le premier, La Grande allée à Giverny (1900) par Claude Monet qui a utilisé dans ce tableau des couleurs claires comme le blanc, l’argent, le vermillon, le vert émeraude, le bleu cobalt, le jaune cadmium. Le deuxième tableau, Étreinte (embrasé) – 1971 par Pablo Picasso dans ce tableau, il représente des figures désolées en utilisant des couleurs presque monochromes ou les bleus dominent. Dans ce musée, je pouvais expérimenter les différents genres d’arts. On peut commencer par la collection de Napoléon grâce a la donation de Ben Weider; une salle entière consacré à Napoléon ainsi qu’aux arts sous le Premier Empire. Puis, on peut se délecter de l’art précolombien qui offre un parcours chronologique et culturel pour chaque grande culture de l’Amérique ancienne, jusqu'à l’Afrique Sacrée qui illustre les approches des peuples de l’Afrique de l'ouest et du centre, œuvres des collections du Cirque du Soleil, entre autres.

samedi 27 mars 2010

Visite au MBAM par Samia

Le tableau de Vincent Van Gogh Femmes réparant les filets dans les dunes.

C’est un tableau qui date de 1882 peint à l’huile. Van Gogh a utilisé le noir et le bleu foncé.

Il représente des femmes, sur un terrain vaste, en train de réparer les filets de pêche. Il y a longtemps, les métiers liés à la mer étaient des métiers masculins. Mais avec les transformations engendrées par la révolution industrielle, les femmes étaient obligées de prêter main forte à leurs maris marins. La vie devient de plus en plus compliquée avec le temps et les rôles des individus dans la société ne sont plus répartis comme avant.

Visite au MBAM par Juan Felipe




L´image en bas est une pièce similaire á celle exposée au musée de Beaux Arts á Montréal. Mais la pièce décrite ci-dessous a de la couleur entre ses éléments et est projetée sur un rocher. Les petites taches sont de gens qui marchent entre le disque. L´image en haut est une photo de l´artiste, qui est née en 1957 en Israël. Elle a fait ses études de cinéma, télévision et philosophie á Tel-Aviv. Aujourd´hui elle habite á New York.

Entre les murs d´un agréable labyrinthe décoré par les plus amusantes œuvres d´art, on risque de se tromper avec une pièce particulière qui peut vous transporter du monde réel vers une situation parallèle difficile à comprendre, mais qui sûrement va vous abstraire de ce monde.

C´est Michal Rovner qui atterrit sur le Musée de Beaux Arts á Montréal avec son travail titré «Aitlakdut»: Une projection de vidéo sur une demi-sphère en pierre. Mais la vrai magie de cette production, est le contenu des images qui prennent place dans le cratère d´un rocher.

Un mélange entre mouvement infini et une histoire de transformation constante se répète toute la journée. Même si on s´est rendu compte que la scène recommence, on sera là pour regarder plusieurs fois ce qui se passe dans ce petit univers recréé par des milliards de petites personnes… Ce sont de petits bonhommes en rouge, qui migrent du centre du cercle vers l´extérieur. Une fois qu´ils sont arrivés au bord de la circonférence, les individus changent de couleur et deviennent bleu et se déplacent encore une fois vers le centre. L´histoire ne s´arrêtera jamais.

A mon avis, cette création exprime l´absurde mission de l´être humain. Une existence pleine de modèles qui vont se répéter de manière rythmique et parfois sans sens. Un homme qui marche en ligne sans arrêt vers rien. Une masse de petits hommes silhouettés qui ressemble au monde des bactéries. Et tout prend place dans la «sphère du conflit». Aitlakdut est une invitation existentialiste á se poser des questions sur notre raison d´être.

Visite au MBAM par Leonardo


L'homme à la guitare est une sculpture en bronze faite en 1920 par Jacques Lipchitz. C'est une oeuvre géométrique, une composition de formes simples : triangles, carrés. Il y a une face complètement plate. Peut-être que c'est le dos de l'homme. Tous les détails se trouvent sur l'autre côté.

Ce n'est pas facile de trouver l'homme et la guitare dans l'oeuvre. Il ressemble plutôt à un totem. J'ai cherché le travail sur Internet et j'ai découvert que l'artiste a exécuté plusieurs sculptures sur le même thème. Il y en a certaines qui sont des représentations plus fidèles d'un homme qui joue de la guitare. D'autres, comme celle-là au musée, sont abstraites.

C'est le décalage entre ce que j'espérais voir après avoir lu le nom du travail et ce qu'il est en réalité qui m'a frappé. Et puis je me suis souvenu d'un aphorisme : la carte n'est pas le territoire. C'est à dire que lorsqu'on décrit une chose réelle, il y a des informations qui seront perdues.

Visite au Musée des Beaux Arts par Rusiana



J'ai visité cinq salles de la collection permanente du musée:

1. Galerie des cultures anciennes (Art océanien, asiatique, islamique et précolombien)
Uniquement dans la galerie d'art precolombien, j'ai noté qu'il y a les portraits des Mochicas qui se trouvent au Levant (pays de Méditerannée orientale). Ils ont été produits pendant l'empire Roman, à Tyr, province romaine de Syrie. Il y a les représentation zoomorphes qui privilégient des animaux qui sont reliés au monde de l'eau, situés entre le monde terrestre qui représente la vie et le monde souterrain qui est relié à la mort. Ce que j'ai remarqué, c'est que la mort était autant importante que la vie. Les gens dépensaient de l'énergie et des materiaux en énorme quantité et passaient beaucoup de temps à bien préparer la mort . Les objets que j'ai vus pour la plupart sont récuperés des tombeaux.

2. La galerie de la tradition moderne de Monet à Picasso se trouve au Pavillon Jean-Nöel Desmarais. Je trouve que ce pavillon est vraiment lumineux et accueillant. Il m'a fait sentir cultivée. Le tableau que j'ai trouvé le plus beau est La grand allée à Giverny. C'est le tableau de Claude Monet qui est né en 1840 à Paris et est mort en 1926 à Giverny. Il a peint ce tableau en 1900 en huile sur toile. Je suis ravie de revoir ce tableau. J'ai passé un fort long moment devant cette toile. C'était comme si j'étais à Giverny à ce moment là.

3,4. Dans le pavillon Michal et Renata Hornstein / Pavillon Liliane et David M. Stewart, je me suis trouvée dans un hall d'accueil grandiose. En comparaison avec le pavillon Jean-Nöel Desmarais, ce pavillon est un peu plus vieux et sombre. Néanmoins, il a l'air plus élégant et sérieux. J'ai visité les salles Arts décoratifs et Archélogie méditerranéenne. Je me suis amusée avec toutes les petites choses qui sont belles et utiles. Même si j'ai trouvé que les objets d'Arts décoratifs sont amusants, je préfère l'art d'achéologie méditerranéenne. C'est parce qu'ils me projettent plus d'histoire pour que mon imagination puisse fonctionner.

5. La galerie de Napoléon est magnifique, grâce à M. Ben Weider qui a tenu à cette collection. Les objets que j'adore sont le chapeau et le fauteuil. La musée a cet exemplaire de bicorne qu'a porté l'empereur durant la campagne de Russie. La Musée de l'Armée à Paris posséde l'autre. Le fauteuil que j'ai vu est vraiment beau et élégant. J'imagine pouvoir m'y asseoir.


Voilà un résumé de ma visite au Musée des Beaux-Arts de Montréal.

Visite au Musée des Beaux-Arts par Hissel


Gabriel Max, Prague 1848- Munich 1915.
Il a été capable de modeler La Résurrection de la fille de Jaire 1878. Faites par huile sur toile, cette peinture magnifique nous montre la bonté et la divinité de Jésus ; Il semble capable même d’élever les morts de façon littérale.

Les doux visages sont faits à la perfection, et la présence de Jésus se reflète sur le visage de la fille surprise qui le regarde avec attention, submergée de paix, et en même temps plongée dans l’incertitude de ne pas bien comprendre ce qui se passe.

La présence des deux sujets est forte, et nous transporte au cœur même de la scène.

J’aime l’atmosphère de pouvoir que cette toile exprime ; la compassion de Jésus et son amour pour les enfants sont clairs, la scène nous transporte aussi au Moyen Orient, avec son architecture et les robes portées.

mercredi 3 mars 2010

Fable: la tortue et le lapin par Mercedes, Lounis, Rusiana et Ion






Le lapin peut courir rapidement
Tandis que la tortue fait tout lentement
Ils sont amis depuis qu’ils sont petits

Le lapin propose à la tortue
La plus grande compétition de torture
La tortue est très courageuse
Mais le lapin est très prétentieux

Le lapin pensait la gagner
Mais la tortue n’était pas découragée
Le lapin était vraiment désolé
Quand la tortue est arrivée à gagner

Le lapin a pleuré de regrets
Et la tortue était plus contente qu’une crevette
Les animaux étaient très heureux
De l’animal plus courageux

Le lapin a des regrets d’avoir pris une pause.
Quand à la tortue, elle est montée sur le dos d'un tigre pour gagner la compétition.

C’est la fin de l’histoire, voici la morale
Ne jamais sous-estimer l’apparence physique de quelqu’un.