lundi 19 avril 2010

MERCI!

Merci pour les bons moments passés ensembles, pour les joies et les fous rires, pour la créativité et l'imagination fertile, pour la curiosité incessante, pour la confiance et la générosité!
À bientôt et bonne route!
Diane

Représentation de la pièce de théâtre













Pour terminer en beauté: BOWLING!!!!!!













MANIFESTATION contre l'abolition des cours de français écrit pour les nouveaux arrivants







dimanche 11 avril 2010

Critique d'un roman québécois par Mariana

« Ça nous apprend (…) que l'enfance n'est pas innocente.
C'est à l'intérieur du foyer que naissent les grandes violences. (…)
Les drames sont plus terribles encore dans les coeurs.
Ça commence très tôt, chez soi, ce désir malsain de meurtrir l'autre.
On commence par torturer son frère. (…) »
Commentaire de Marie-Claire Blais sur le film La Belle Bête, inspiré de son roman, 2007.


Sur l’auteur :
Marie-Claire Blais est née à Québec en 1939. Elle peut être considérée l’un des écrivains le plus célébrés de sa génération. Polyvalente, elle a écrit et publié une vingtaine de romans, des pièces de théâtre, des recueils de poésie, etc.
À l’âge de 20 ans, elle publie son premier roman La Belle Bête (1959).


Résumé de La belle bête :
L’histoire raconte une relation familiale dominée par la jalousie, la vengeance et la cruauté : Isabelle-Marie est une jeune-fille de quinze ans qui mène une vie isolée et amère. Elle ne supporte pas l’idée que son frère, Patrice, soit le préféré de leur mère, Louise. Toutefois, la raison du comportement de Louise est claire : Patrice est très beau et Isabelle-Marie et très laide.
Cependant, de l’avis d’Isabelle-Marie, Patrice n’est qu’une « belle bête » : le garçon vit entouré par l'adulation de sa mère, il ne démontre aucun intérêt intellectuel, ni des habiletés dans ce domaine. Ses activités se résument à monter des chevaux et aller se promener dans le bois de la ferme. Il va jusqu’au lac où il regarde son visage reflété sur l’eau. Louise, pour sa part, est une dame vaniteuse et complètement futile : « une poupée insignifiante, vide, soucieuse à l'excès de son corps mince. » Elle n’arrive jamais à aimer sa fille simplement à cause de la laideur de celle-là.
Ils habitent dans un village, où ils ont hérité d’une petite ferme lors de la mort de leur père et mari. Un jour, Louise part à la ville afin de régler une affaire quelconque. À ce moment-là, Isabelle-Marie se voit toute « propriétaire du destin » de « sa belle bête » (et frère). Elle le prive de manger du pain et Patrice, qui n’a jamais eu le besoin de se battre pour quoi que ce soit, tombe malade, affamé. Les sentiments d’Isabelle-Marie sont embrouillés : dans un premier moment, elle se sent vengée parce que Patrice est devenu de plus en plus laid, mais quand il commence à avoir des hallucinations et quesa maladie devient plus sérieuse, elle lui donne des soins amoureux, avec remords.
Les sentiments de vengeance et cruauté sont répandus partout lorsque Louise est revenue à la ferme accompagnée par Lanz, un dandy qui l’épousera. Patrice éprouve donc le même sentiment de jalousie que sa sœur a toujours eu envers lui. Louise est constamment accompagnée par Lanz et celui-ci, en sachant que Patrice est le « bijou précieux » de Louise, fait attention aux sentiments du garçon. Il évite à tout moment la présence de Patrice et se garde ainsi le privilège d’avoir Louise pour lui seul. Patrice devient de plus en plus tourmenté par la situation et sans savoir jouer avec sa raison, finit par attaquer et tuer Lanz avec son cheval.
Parallèlement, Isabelle-Marie rencontre Michael : un jeune homme aveugle qui « sent » qu’Isabelle-Marie est « la plus belle d’entre toutes ». Sans avoir jamais été si soignée et aimée, la jeune fille embarque dans l’imagination de l’aveugle : ils se marient et Isabelle-Marie enfante d'une fille, Anne, aussi laide qu’elle. Michael, qui a promis à Isabelle-Marie « qu’il la verra si belle bientôt », se lève un jour en voyant tout. Quand il regarde sa femme laide comme il ne l’avait jamais imaginée, Isabelle-Marie est expulsée de leur maison avec l’enfant.
Elle retourne dans sa famille et les sentiments d’injustice et de rage envers Patrice et sa mère s’aggravent. Elle convainc Patrice à mettre son visage immaculé dans l’eau bouillante et il devient éternellement défiguré. Louise ne peut plus supporter que son « grand » soit transformé en la figure de cette bête. Elle place Patrice dans un asile d'aliénés. Elle découvre également un cancer dans sa joue et son visage, si précieux pour elle, porte désormais un bandage et du pus coule de sa joue.
Isabelle-Marie, qui a été dénoncée pour son crime contre Patrice par sa fille, est expulsée aussi de la ferme. De toute façon, Louise ne veut pas garder l’enfant, si laide, si répugnante et Anne devient une nouvelle lecture de ce qu'a été sa propre mère face aux valeurs de sa grand-mère.
Finalement, Isabelle-Marie est revient pour « finir avec tout et tous » et elle brûle les champs de blé de la ferme. Louise, en regardant une telle catastrophe, décide de se jeter aux flammes. Patrice, qui s'était échappé de l’asile, arrive à temps pour voir tout brûlant. Sans rien comprendre, il court aux bois comme toujours. Quand il arrive au lac, il essaie de trouver son visage parfait reflété dans l’eau, mais il ne le trouve pas, il voit seulement une figure déformée. Il s’approche encore plus de l’eau et finit par tomber dans le lac, où on dirait qu’il s’est noyé, comme dans le mythe de Narcisse.


Analyse critique :
Il s’agit d’un roman adolescent, vu que plusieurs éléments de cette phase de la vie se retrouvent dans l’œuvre : l’insécurité, la préoccupation excessive avec les apparences, les sentiments des autres envers soi, la jalousie, les jeux sentimentaux. On retrouve aussi des éléments d’un conte de fées (pour des adultes) : l’espace-temps est flou, le caractère de chaque personnage est figé dans son rôle, le manichéisme est employé pour bien contraster le bien du mal, il y a presque une morale à la fin, etc. Finalement, le roman traite d'un triangle amoureux malsain qui existe entre la mère, le fils et la fille.
L’histoire réussit à entraîner des sensations inquiétantes aux lecteurs parce que l’auteure a bien dessiné la trame et ses personnages : Patrice, tellement bête qu’il devient beau (et vice-versa) ; Isabelle-Marie, tellement amère qu’elle devient laide (et vice-versa) ; Louise, tellement présomptueuse qu’elle devient futile (et vice-versa). Chacun contribue à l’histoire de façon équilibrée, avec la force de son personnage.
Du point de vue de la forme, on dirait qu’il s’agit d’une écriture sèche, en fonction d’une histoire sombre et cruelle. Personnellement, j’identifie un peu du jeune auteur dans l’histoire. Il est possible que Marie-Claire Blais, à l’âge de vingt ans, ait eu elle-même des difficultés à assimiler les enjeux couramment présents dans les relations humaines, surtout pendant la jeunesse.

Critique d'un roman québécois par Rusiana

Maman Last Call (1995)

C'est un roman de Nathalie Petrowski, une québécoise d'origine russe, qui est née à Paris en 1954. Elle a déménagé à Montréal quand elle avait cinq ans. Aujourd'hui, elle est journaliste et critique à La Presse, Montréal. Elle a un enfant.

"Maman Last Call" a été écrit en 1995 et est devenu un film de François Bouvier en 2005. Il met en vedette Sophie Lorain qui joue Alice Malenfant et Patrick Huard qui joue Louis Saint-Amant. L'histoire du film est un peu différente du livre. Il termine lorsqu' Alice accouche d'un petit garçon et retourne au travail, alors que le livre continue jusqu'à sa deuxième grossesse.

Le livre qui a un ton humoristique est mi-fiction mi-biographie. Il raconte l'histoire d'une femme de 37 ans qui devient enceinte sans l'avoir désiré (comme l'auteure). Il a our sujet le "baby boom", l'esclavage de la maternité et l'avortement. Le livre se déroule à Montréal dans les années quatre-vingt-dix. Dans le film, il a le quartier chinois, Palais de Congrès, etc.

Les personnages principaux sont:
- Nathalie Petrowski, la mère : un caractère coloré, féministe, intelligente, fumeuse, buveur et une femme de carrière.
- le père : un annonceur dans une émission de radio.
- le bébé : aussi le rejeton, le fiston.
- la grande-mère et aussi les grands-parents : huit grands-parents au total.
- Oriana Falacci : une écrivain Italienne que a écrit "Lettre à un enfant jamais né"

Ma critique: j'aime beaucoup ce livre!

Mes impressions :
Comme c'est un récit à la première personne, pour moi, c'est plus intéressant parce que je peux comprendre plus profondément ses émotions. Aussi, étant donné que je suis enceinte, ça me donne plus de joie à le lire. Ce livre est vraiment drôle, comique, amusant et bidonnant pour toutes les femmes et les hommes également.

Le style d'écriture :
L'auteur écrit avec un ton humoristique, franc et direct dans un langage courant en utilisant beaucoup d'expressions québécoises. Elle fait les monologues avec un sens de l'humour farfelu.


Résumé
1. Vous êtes enceinte! Elle est finalement tombée enceinte à l'âge de trente-sept ans. Mais, elle refuse de l'admettre.
2. Elle annonce à son chum seulement en gardant le secret à tout le monde. Il est heureux mais pas elle.
3. Elle pense à l'avortement, mais elle change d'idée. Le père est sorti le jour même pour acheter un sac de couches pour célébrer.
4. Elle est dans son déni pendant sa grossesse car elle ne pense pas qu'elle est une bonne personne ou bien une mère.
5. Elle est toujours en état du déni jusqu'à ce que bébé tombe malade pendant ses vacances aux États-Unis.
6. Elle change beaucoup à la naissance de son fils et elle retourne au travail après un an.
7. Elle trouve la joie d'être une mère
8. Finalement, elle se retrouve enceinte encore une fois.

Critique d'un roman québécois par Leonardo

Gil Courtemanche a écrit Un Dimanche à la piscine à Kigali. Ce roman nous raconte les histoires de quelques Rwandais en 1994.

À cette époque-là, le Rwanda a connu le soulèvement de l'ethnie hutu contre les tutsis. Un groupe paramilitaire, les interhamwes, a perpétré les assassinats d'à peu près un million de personnes. Les membres de ce groupe, qui était soutenu par le gouvernement, n'avaient pas d'expérience de combat. En effet, la tuerie aurait pu être évitée par les puissances militaires de l'Occident. La France et la Belgique ont envoyé des forces pour garantir la sortie de ses expatriés, mais ces pays n'ont pas pris parti. De la même façon, l'ONU n'a rien fait (Roméo Dallaire, le commandant des casques-bleus, n'avait ni l'autorisation, ni les ressources pour s'opposer aux tueurs ; il a aussi écrit un livre sur ses mésaventures).

Le personnage central s'appelle Bernard Valcourt. C'est un journaliste québécois qui réside à Kigali et qui a quelques amis. Plusieurs chapîtres du livre sont centrés sur eux. D'autres racontent des événements, comme le mariage de Valcourt, ou son retour à Kigali après le génocide.

Les destins des amis de Valcourt sont souvent tragiques. Ils sont des victimes du nettoyage éthnique ou du sida. Mèthode, séropositif, meurt à l'hotel des Mille-Collines, où Valcourt habite. Cyprien, hutu, est tué avec sa femme devant une barrière interhamwe. Valcourt adopte sa fille. Gentille, qui devient épouse de Valcourt, est arrêtée lors de leur fuite de Kigali. Elle, défigurée, survit au massacre pour succomber, après quelques mois, à la pneumonie.

L'auteur met un fort accent sur la négligence et la mauvaise foi des étrangers qui y habitaient. Le texte est aussi plein de descriptions d'actes de violence et de la situation de misère du pays.

Mis à part les paragraphes qui décrivent les beaux paysages africains et les bons moments que Valcourt et ses amis partagent, le roman est un récit des horreurs que les hommes peuvent faire à eux mêmes. Il est comme les monuments à l'Holocauste. Il est là pour nous y faire penser.