samedi 27 mars 2010

Visite au MBAM par Juan Felipe




L´image en bas est une pièce similaire á celle exposée au musée de Beaux Arts á Montréal. Mais la pièce décrite ci-dessous a de la couleur entre ses éléments et est projetée sur un rocher. Les petites taches sont de gens qui marchent entre le disque. L´image en haut est une photo de l´artiste, qui est née en 1957 en Israël. Elle a fait ses études de cinéma, télévision et philosophie á Tel-Aviv. Aujourd´hui elle habite á New York.

Entre les murs d´un agréable labyrinthe décoré par les plus amusantes œuvres d´art, on risque de se tromper avec une pièce particulière qui peut vous transporter du monde réel vers une situation parallèle difficile à comprendre, mais qui sûrement va vous abstraire de ce monde.

C´est Michal Rovner qui atterrit sur le Musée de Beaux Arts á Montréal avec son travail titré «Aitlakdut»: Une projection de vidéo sur une demi-sphère en pierre. Mais la vrai magie de cette production, est le contenu des images qui prennent place dans le cratère d´un rocher.

Un mélange entre mouvement infini et une histoire de transformation constante se répète toute la journée. Même si on s´est rendu compte que la scène recommence, on sera là pour regarder plusieurs fois ce qui se passe dans ce petit univers recréé par des milliards de petites personnes… Ce sont de petits bonhommes en rouge, qui migrent du centre du cercle vers l´extérieur. Une fois qu´ils sont arrivés au bord de la circonférence, les individus changent de couleur et deviennent bleu et se déplacent encore une fois vers le centre. L´histoire ne s´arrêtera jamais.

A mon avis, cette création exprime l´absurde mission de l´être humain. Une existence pleine de modèles qui vont se répéter de manière rythmique et parfois sans sens. Un homme qui marche en ligne sans arrêt vers rien. Une masse de petits hommes silhouettés qui ressemble au monde des bactéries. Et tout prend place dans la «sphère du conflit». Aitlakdut est une invitation existentialiste á se poser des questions sur notre raison d´être.

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